Au sommaire :
1- 5e exercice militaire du CGRI en un mois
La Force terrestre du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a annoncé la fin des exercices militaires « Grand Prophète 16 » au sud-ouest de l’Iran.
Les exercices sont organisés dans le but d’évaluer de manière objective et sur le terrain les dernières réalisations et acquis militaires du CGRI dans divers domaines ainsi que les nouveaux potentiels capacitaires et opérationnels de la force terrestre du CGRI.
« Ces exercices ont également permis d’évaluer la performance d’une partie des derniers équipements de combat et de défense du CGRI dans différentes brigades notamment en matière de drones, des unités aéroportées, des blindés, des gardes forestiers, des forces spéciales et des unités d’artillerie », a déclaré jeudi le commandant des forces terrestres du CGRI, le général de brigade Mohammad Pakpour.
2- Iran : après la Russie, la Chine ?
Le président du Parlement iranien, Mohammad Baqer Qalibaf, a félicité le Nouvel An chinois et souligné la nécessité de promouvoir les relations entre son pays et la Chine dans divers domaines.
Qalibaf a envoyé des messages de félicitations séparés au président du Comité permanent de l’Assemblée populaire nationale chinoise Li Zhanshu et au chef de l’Assemblée consultative de la République populaire de Chine Wang Yang, félicitant le Nouvel An lunaire ou la fête du printemps, et en y soulignant la nécessité d’élargir liens mutuels et coopération entre les deux pays.
Il a exprimé sa gratitude pour la tenue d’entretiens virtuels constructifs ces derniers jours.
Le chef du Parlement iranien a précisé que Téhéran soutiendrait tout effort de renforcement des relations stratégiques avec Pékin avant de souhaiter santé, bonheur et prospérité au gouvernement et au peuple chinois.
Au mois d’octobre, l’ambassadeur iranien en Chine, Mohammad Keshavarzzadeh, a félicité le festival du mi-automne et la journée nationale de la République populaire de Chine, et s’est félicité que les deux pays aient accéléré leur coopération dans divers domaines.
La fête du mi-automne ou fête de la lune est célébrée dans divers pays de l’Asie de l’Est et du Sud-Est le soir du 15e jour du huitième mois lunaire, la 15e nuit du calendrier lunaire est une nuit de pleine lune. Le jour de cette fête, la pleine lune est la plus ronde et la plus lumineuse de l’année, ce qui symbolise l’unité de la famille et le rassemblement.
Il a écrit sur sa page Twitter que l’Iran et la Chine entretiennent de bonnes relations diplomatiques depuis plusieurs décennies, espérant que l’année prochaine les deux pays fêteront plus glorieusement le 50e anniversaire de ces relations.
Avec Fars News
3-Covid-19 et al-Qaïda !
L’Organisation des Nations Unies prouve une fois de plus qu’elle n’est qu’un outil de propagande. Depuis l’avènement de l’administration Biden, elle tente de faire revivre la mythologie des années 90, mais la magie ne fonctionne plus.
Selon les Nations unies, l’organisation terroriste fantôme al-Qaïda, laquelle n’a plus donné signe de vie depuis l’échec retentissant de la guerre hybride en Syrie et l’intervention de la Russie dans ce pays en 2015, pourrait exploiter « la pandémie » pour renforcer ses activités.
Un autre rapport des Nations unies alerte le monde de la reprise en 2020 de la coopération dans le domaine balistique entre la République islamique d’Iran et la Corée du Nord. Toujours dans le sillage des politiques des ex-néocons mi-trotskystes, mi-capitalistes ayant la cervelle intoxiquée par l’idéologie néolibérale et militariste, Biden met en place une Task force au Pentagone chargé de… la Chine !
Le feu ne prend toujours pas. Par contre, il n’existe aucun coup fourré où les Britanniques ne sont pas impliqués. La liste de leurs opérations clandestines depuis décembre 2019 est plus longue que toutes les guerres jamais entreprises par les États-Unis.
La France quant à elle, est entraînée un peu contre son gré du côté du détroit de Taiwan. Les capitales européennes ont applaudi des deux mains et des deux pieds la nouvelle administration US. Ils serviront bien de chair à canon au cas où.
Ces gesticulations surannées ne servent à rien. On a tous raté quelque chose de très important qui est survenu vers la fin du mois de janvier 2021.
Ce quelque chose est en train de mettre un terme à la supériorité aérienne de l’Empire au Levant et au Moyen-Orient sans trop de bruit.
Est-ce la raison pour laquelle le Leader la Révolution islamique d’Iran a publiquement annoncé dans le courant de cette semaine la fin officielle de l’ère américaine et le début de l’ère post-USA ?
L’avenir dira la suite et on jugera sur le terrain. En attendant, des drones, des hélicoptères et des avions tombent un peu plus fréquemment que d’habitude au-dessus de certains points chauds.
En l’absence d’une guerre, les élites de l’État profond transnational ont exploité la crise due au COVID-19, devenue également à la fois une source de profits et un prétexte à un contrôle renforcé du bétail humain.
Une guerre même symbolique s’impose et ne saurait d’ailleurs tarder.
Source : Strategika 51
4-Nouvelle faille du F -35...?
Le moteur de l’avion de combat F-35A s’use plus vite que prévu
Dans son dernier rapport, le Directeur des tests opérationnels et de l’évaluation [DOT & E] du Pentagone avait encore relevé huit cent soixante et onze lacunes concernant l’avion de combat F-35 de Lockheed-Martin, dont dix de catégorie n° 1, c’est-à-dire que, selon la définition de l’US Air Force, elles peuvent « causer la mort ou des blessures graves, des pertes ou des dommages importants » et qu’elles sont donc de nature à restreindre de « manière critique les capacités de préparation au combat. »
Encore 871 lacunes donc… ça fait disons deux de moins qu’en 2019, sachant que certaines qui avaient alors identifiées ont été corrigées. En clair, des problèmes nouveaux sont apparus dans le même temps.
Le rapport ne donne pas le détail de ces déficiences. Sans doute que celle dont vient de faire état l’agence Bloomberg en fait elle partie…
En effet, selon cette dernière, l’US Air Force risque une pénurie de réacteurs F135 fournis par Pratt & Whitney, filiale de Raytheon.
En cause? Une « pénurie croissante en raison de périodes de réparation plus longues, certaines causés par des défauts non signalés dans les revêtements des aubes de moteur. » Sachant que l’aube est la partie d’une turbine en forme de cuillère ou de pale sur laquelle s’exerce l’action du fluide moteur.
Ainsi, les réacteurs des F-35A en service au sein de l’US Air Force ont fonctionné à des températures ayant atteint les « limites de leurs conceptions », ce qui a prématurément provoqué un délaminage- cisaillement -du revêtement des aubes de turbine. Conséquence : les moteurs doivent passer à l’atelier plus tôt que prévu.
« Ces fissures dans le revêtement ne constituent pas un problème pour la sécurité des vols, mais elles réduisent la durée de vie utile d’un moteur », a expliqué un responsable du Pentagone.
Dans le pire des cas, 20 % des F-35A de l’US Air Force pourraient manquer de moteur d’ici 2025, surtout si aucune correction n’est apportée ou si elles s’avèrent, in fine, inefficaces].
Selon un communiqué de l’Air Combat Command évoqué par la presse spécialisée d’outre-Atlantique, l’US Air Force travaille « diligemment » avec le bureau du programme F-35 pour « résoudre les problèmes d’approvisionnement et de maintenance » des moteurs.
Et l’une des solutions passe par une réduction d’un tiers des démonstrations du F-35A prévues cette année dans les salons aériens. Ce qui est plutôt mince pour le moment.
En tout cas, ce problème est assez préoccupant pour le Government Accountability Office [GAO – équivalent américain de la Cour des comptes], s’en saisisse. « Nous rédigeons actuellement un rapport qui traite des problèmes de moteur – entre autres », a confié Diana Maurer, la directrice du GAO, à Bloomberg.
« Les problèmes de maintenance du moteur [du F-35] sont potentiellement si importants que nous avons interrompu un examen séparé juste pour nous concentrer sur ce que le département de la Défense fait pour y remédier », a-t-elle ajouté.
Source : Sputnik
5- La Russie colmate la brèche criméenne
Selon la Russie, toute violation de l’espace aérien de Crimée entraînera la destruction immédiate de l’avion intrus.
Bien que l’Ukraine ait autorisé les États membres de l’OTAN à utiliser l’espace aérien de la Crimée pour leurs opérations militaires, entre autres pour frapper le territoire russe, la partie russe a averti qu’elle était prête à attaquer tout avion qui violerait son espace aérien.
L’OTAN est bien consciente que la Russie applique la politique de tolérance zéro à toute tentative de la violation de son espace aérien et ouvrira immédiatement le feu sans aucun avertissement, d’autant que dans le contexte actuel, la seule interprétation possible que la Russie puisse tirer d’une telle « permission » de Kiev est que l’Ukraine cherche à pousser l’OTAN vers un conflit armé contre la Russie.
Dans ce cas, « Le meilleur scénario pour l’OTAN sera la perte de ses avions, mais la Russie pourrait bien interpréter la violation de ses frontières aériennes comme une agression, à propos de laquelle l’Alliance peut s’attendre à des frappes préventives de la part de la Russie », souligne le spécialiste.
Selon les analystes, l’OTAN est consciente de ce que va entraîner le service rendu de Kiev et il ne faut donc pas se laisser tenter par de telles provocations, d’autant plus que cette zone est l’une des plus protégées par la Russie.
Source : Avia.Pro